Une question? Une suggestion?
Tél. 015 78 7600
client.BE@wolterskluwer.com
Ou complétez le formulaire


Mémento statut de la police 2023 (nouvelle édition)



Depuis l’édition 2022, la réglementation sur le statut de la police a été complétée et a subi des évolutions. Tous les nouveaux textes statutaires sont intégrés dans le présent Mémento Statut de la police 2023. Commandez cette nouvelle édition directement en ligne.

Memento de droit pénal 2022



Ce Mémento de droit pénal est non seulement un aide-mémoire où chacun peut retrouver la définition d'une notion fondamentale, la synthèse d'une question générale, le rappel des éléments constitutifs des infractions, ... mais aussi un outil général d'information. Commandez cette nouvelle édition directement en ligne.

Vademecum roulage 2023 (nouvelle édition)



Le Vademecum Roulage édition 2023 est mis à jour jusqu’au 1er décembre 2022. Commandez cette nouvelle édition directement en ligne.

Vademecum de policier de terrain 2023 (nouvelle édition)



Le Vademecum du policier de terrain 2023 est composé de 73 fiches explicatives répertoriées par ordre alphabétique qui décortiquent les aspects légaux et administratifs de l’intervention. Commandez cette nouvelle édition directement en ligne.

Jusqu’à 20% de réduction sur nos publications pour la police

Wolters Kluwer possède une gamme étendue de livres de poche en matière de police e.a. sur les thèmes suivants : circulation, intervention, statut, droit pénal, environnement. Consultez l’offre complète sur notre webshop et recevez jusqu’à 20% de réduction à l’achat de plusieurs exemplaires pour votre corps ou service. 

Deuxième protocole additionnel à la Convention européenne sur la cybercriminalité

Actualités - 06/03/2023
-
Auteur 
Droits Quotidiens Legal Design


Le 12 mai 2022, le Comité des ministres du Conseil de l’Europe a adopté un deuxième protocole additionnel à la Convention sur la cybercriminalité de 2001. Ce texte contient une série de mesures visant à renforcer la coopération entre les pays signataires, principalement en ce qui concerne le partage de preuves électroniques.
En effet, il s’avère difficile de partager ces preuves dans la pratique. Car même si les preuves des infractions pénales en matière de cybercriminalité sont de plus en plus souvent stockées sous forme électronique afin de pouvoir être rapidement et facilement partagées et utilisées, il est dans bien des cas très difficile d’obtenir légalement ces informations auprès de juridictions étrangères, multiples, changeantes ou inconnues. Les compétences des autorités judiciaires administratives chargées de l’application de la loi sont limitées par les frontières territoriales, de sorte que seule une petite partie de la cybercriminalité qui est signalée aux autorités répressives donne lieu à des décisions de justice.
Le deuxième protocole additionnel entend faciliter ce partage de preuves.
Nouvelles obligations
Le texte contient donc un certain nombre de nouvelles obligations pour les pays qui ont signé la Convention sur la cybercriminalité (et le premier protocole additionnel à la Convention de 2003), surtout en ce qui concerne leur coopération, mais également en ce qui concerne le partage de preuves électroniques.
Le protocole prévoit :
des procédures visant à renforcer la coopération directe avec les fournisseurs de services et les entités sur le territoire d’une autre partie. Chaque pays signataire doit prévoir entre autres la réglementation nécessaire pour habiliter ses autorités compétentes aux fins d’enquêtes ou de procédures pénales spécifiques, à demander à une entité qui fournit des services d’enregistrement de noms de domaine et qui est située sur le territoire d’une autre partie les informations qui sont en sa possession concernant l’enregistrement des noms de domaines, pour pouvoir ainsi identifier et contacter la personne qui a enregistré un nom de domaine ;
une base juridique pour la fourniture d’informations relatives aux abonnés. Chaque pays signataire doit prévoir la réglementation nécessaire pour habiliter ses autorités compétentes à adresser directement à un fournisseur de services qui est situé sur le territoire d’une autre partie une injonction l’obligeant à produire des informations qu’il a stockées relativement à des abonnés, lorsque ces informations sont nécessaires à une enquête ou une procédure pénale spécifique ;
des procédures visant à renforcer la coopération internationale entre les autorités pour la divulgation de données informatiques stockées. Le but est entre autres d’obtenir plus rapidement les informations relatives aux abonnés et au trafic, qui sont stockées chez les fournisseurs de services ;
un cadre pour une coopération immédiate et une entraide d’urgence ;
la possibilité de mettre en place des équipes communes d’enquête et de mener des enquêtes communes ;
des garanties en matière de vie privée.
Pas encore en vigueur
Le protocole n’est pas encore applicable. Il entre en vigueur « le premier jour du mois qui suit l’expiration d’une période de trois mois après la date à laquelle cinq parties à la Convention auront exprimé leur consentement à être liées par ce protocole ». À l’heure actuelle, seule la Serbie a ratifié le protocole. La Belgique a signé le texte le 12 mai 2022.

Source:  Deuxième Protocole additionnel à la Convention sur la cybercriminalité relatif au renforcement de la coopération et de la divulgation de preuves électroniques,JO 28 février 2023, L63/28.

Informations supplémentaires: Conv. Cybercriminalité.