Les victimes d’un harcèlement mettant leur vie en danger et commis par leur ex-partenaire peuvent contacter les services de secours via un bouton d’alarme portable. Ce bouton est relié par Bluetooth à l’app-112 sur leur smartphone. Mais que se passe-t-il exactement lorsque quelqu’un appuie sur le bouton et quelles sont alors les tâches de la police ?
Comment fonctionne le système ?
Lorsque la victime appuie sur le bouton, le CIC de la police est automatiquement contacté. L’appel mentionne clairement qu’il s’agit d’une alarme harcèlement et le CIC envoie immédiatement une équipe d’intervention de la police sur place. Cette équipe reçoit toutes les informations qui ont été enregistrées dans le système concernant le dossier de harcèlement, de manière à pouvoir intervenir rapidement et efficacement.
Après l’intervention, le service d’aide aux victimes prend contact avec la victime. Le dossier est réexaminé à l’occasion d’une concertation multidisciplinaire.
Suivi quotidien
Les dossiers ne sont pas uniquement examinés à la suite d’une alarme. Les zones de police compétentes assurent un suivi quotidien (pour voir si le Bluetooth est désactivé, p. ex., ou quel est l’état de charge de la batterie du bouton d’alarme). À la moindre « irrégularité », la zone (le fonctionnaire de référence violence entre partenaires) contacte la victime pour clarifier les choses. Si la situation est préoccupante, une concertation multidisciplinaire est initiée afin d’examiner les mesures à prendre.
Un nombre limité de dossiers
Ce suivi quotidien exige évidemment des moyens. Mais il ne concerne (provisoirement ?) qu’un nombre limité de dossiers. Seules les victimes de harcèlement très grave commis par un ex-partenaire (prouvé par un ou plusieurs PV) peuvent bénéficier d’un bouton d’alarme portable. Cette sélection est confiée aux membres de la concertation multidisciplinaire.
Les victimes qui reçoivent un bouton d’alarme doivent signer une convention d’utilisation.
Évaluation dans 6 mois
Le système sera évalué à la fin de cette année.