La Belgique et la Serbie souhaitent coopérer plus étroitement dans la lutte contre la criminalité organisée. Le 7 février 2017, les deux pays ont signé un accord qui renforce leur coopération policière dans ce domaine. Les dispositions entrent en vigueur le 1er novembre 2021.
Assistance dans l’approche de la criminalité organisée et dans d’autres domaines
Ce texte constitue un cadre général pour la coopération en matière de prévention, de répression et de recherche des infractions graves qui relèvent de la criminalité organisée. Il s’agit entre autres de la traite des êtres humains, du trafic de drogues, du trafic d’armes, du terrorisme, de l’extorsion, de la corruption et de la cybercriminalité. Mais cet accord constitue également la base de la coopération en matière de recherche de personnes disparues, d’identification de personnes et de cadavres non identifiés, de recherche de personnes faisant l’objet d’un signalement international et de recherche d’objets disparus, égarés ou liés à une infraction. Par ailleurs, les deux pays s’aideront mutuellement en échangeant leurs bonnes pratiques, leurs formations et leur expertise dans le domaine du maintien de l’ordre et de la sécurité publics lors d’événements de masse.
Échange d’informations, soutien technique et assistance pour les formations professionnelles
En tant qu’autorités compétentes, la police intégrée belge et la Direction générale de la police de Serbie (ainsi que les autres unités organisationnelles du ministère de l’Intérieur qui sont chargées de la police) échangeront des informations, s’apporteront mutuellement le soutien technique et scientifique nécessaire, partageront leurs expériences et s’assisteront pour les formations professionnelles, avec ou sans l’aide des officiers de liaison, des autorités judiciaires, etc. Les demandes d’assistance et les réponses à ces demandes s’échangeront entre les organes centraux belges et serbes chargés de la coopération policière internationale.
Pour la coopération dans des domaines spécifiques, les autorités compétentes peuvent également conclure des protocoles techniques additionnels.
Un cadre pour la protection des informations classifiées et des données privées
L’accord contient les règles nécessaires pour la protection des informations classifiées, pour le traitement des données à caractère personnel et pour la procédure en cas de litige.
La loi belge d’assentiment du 31 août 2021 et l’accord entrent en vigueur le 1er novembre 2021.